ISTANBUL

Comment jouer ? A mon tour, je déplace mon marchand avec ses quatre assistants. Sur chaque quartier traversé, je peux laisser l’un de mes assistants. Si je repasse plus tard, je pourrai le récupérer en réalisant de nouveau l’action du lieu.

En même temps, j’essaie d’éviter les marchands des autres joueurs qui trainent dans le marché. En effet, je dois donner 2 Livres à chaque concurrent que je croise dans un quartier. Mais je peux aussi tomber sur des membres de ma famille ou de celle de quelqu'un d'autre, ou rencontrer le contrebandier voire même le gouverneur. Eh oui, il y a beaucoup d'animation au bazar !

Je ne vais pas décrire ici les 16 actions différentes des quartiers. Je dirai seulement ceci : il y a d’innombrables options, de la visite à la grande mosquée aux ventes lucratives sur les deux marchés, en passant par les entrepôts de négoce ou la salle de jeu du salon de thé.

Il s’agit donc d'optimiser ses itinéraires pour soit échanger des marchandises contre des rubis au palais du sultan, soit acheter ces derniers chez le marchand de pierres précieuses.

Ah oui, les vols à main armée ne sont pas bien vus à Istanbul, ici il n'y a que d'honnêtes commerçants.

Istanbul propose une multitude de chemins pour un même but. Rüdiger Dorn combine joliment son système d’empilement de pions de Genoa avec les tuiles d'action de Goa. Un auteur qui reste fidèle à ses mécanismes. Et ceci crée une signature reconnaissable.